À L'AFFICHE
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Ce site va être mis en sommeil une huitaine de jours, le temps de tout répertorier
et de basculer vers un site rénové. Gardez la même adresse en attendant.
13/01/14
-La Compagnie des deux baudets rouges est née
Retour aux
sources : le théâtre de rue, le théâtre
kleenex, sans moyens, sans pub, sans subventions, en des lieux improbables...
Les acteurs, le texte, l'impro. Et du rire à gogo.
La séparation de l'église et de l'état dans tous ses états
... et des millions d'escargots sur l'esplanade de la basilique
Un anniversaire, un divorce, un festival, une tuerie de cochon, un colloque, une communion solennelle,
une simple envie de rigoler ensemble ?
Faites venir les deux baudets rouges (06 81 87 59 82 ou contact mail ) !
Prévenez amis et voisins pour remplir votre salon, votre
cave à vin, votre grenier, votre garage, votre palais des congrès, votre sauna ou votre
hangar... Passez un mot dans le journal et envoyez un mail à vos contacts
on s'occupe du reste !
Disponible en tournée de rodage début 2015
puis tour de chauffe à :
-Trémargat (22), samedi 13 décembre, au Trémargad'Kafé, 20h30
-Carhaix (29) , lundi 22 décembre, au Georges Zinc, 20h30
-Glomel (22), vendredi 16 janvier, au Korong, 20h30
-Poullaouen (29), dimanche 18 janvier, salle des fêtes, 17h
-Quimper (29), les vendredis 9, 23 et 30 janvier, restaurant Chez Max, 20h30
-Spézet (29), salle polyvalente, dimanche 8 février, 18h
-Trégastel (22), samedi 14 février, au Toucouleur, 18h30
-Berrien (29), vendredi 22 février, café librairie l'Autre Rive, 19h30
-Landeleau (29), dimanche 8 mars, salles des fêtes, 17h
-Le Gouray (22), dimanche 22 mars; la grange aux abeilles, 17h
-Erdeven (56), samedi 4 avril, salle des fêtes, 16h
-Pordic (22), 4 rue de la Ville Gouault, dimanche 19 avril, 17h
-Arzano (29), dimanche 26 avril, salle des fêtes, 17h
-Plaine Haute (22), Sainte Anne du Houlin, dimanche 3 mai, 16h
entrée libre
Reportage de présentation réalisé par FR3 Iroise (bilingue) ici
extrait de la FICHE DE PRÉSENTATION PRESSE :
LE PAPE VOYAGE de Jean Kergrist
Un pape passe. Plus flamboyant qu’un ange. Dans un pays
imaginaire où la croissance est en berne. Sa venue a pour but
d'enrayer le déclin et de relancer
l’économie. Comme les jeux olympiques. C’est le charisme papal. Tout se met en branle pour le jour P. Les
avions à réaction réagissent. Les majorettes
musclent leurs gambettes. Les armes crépitent pour permettre au
pape d’apporter la paix.
Un étrange émissaire entre dans un bureau d’une
administration insolite, tenue par un scribouillard consciencieux. Il
vient prendre des nouvelles de son dossier « bêtes à
cornes » : un projet d’immense élevage
d’escargots. La venue du pape tombe à pic, car
l’escargot, de nature hermaphrodite, peut, à ce qu'on dit, procréer sans
copuler. Bel exemple pour les milliers de fidèles qui
s’apprêtent à bientôt déferler !
Une suite de jeux de rôles désopilants passant en revue l’actualité (la crise, le déclin, la relance, la foi, la culpabilité, la com., les dérives administratives, les entourloupes politiques et médiatiques, l'espionnage industriel, les impasses économiques liées à la sacro-sainte croissance envolée…)
Ce
texte a été écrit par Jean Kergrist, il y a
près d'une vingtaine d’années (à l'occasion
de la venue de
Jean-Paul II à Sainte Anne d'Auray), sous l’influence
littéraire
d’Obaldia, Beckett, Ionesco (auteurs que JK a eu l'honneur de
cotoyer, durant les 8 ans passés à la compagnie du
Cothurne,
animée par Marcel Maréchal, à Lyon).
Il a récemment repris ce texte, en l’actualisant un brin.
Une heure de rire grinçant (et pas que : on chante aussi en breton, chinois, russe, espagnol, arabe... ) avec Lors Jouin et Jean Kergrist, deux compères qui jouent depuis des années ensemble et qui viennent de créer la Compagnie des 2 baudets rouges, estampillée « produit en Kreizhbreizhkistan ».
Un dossier de presse complet est à votre disposition
(les photos incluses dans ce dossier sont toutes disponibles en haute définition)
Invitez les 2 baudets rouges chez vous !
Liste d’attente : compter 2 mois environ.
Contact : Jean Kergrist tel : 06 81 87 59 82
-"Grasse matinée" un texte de René de Obaldia
à Glomel, dans le jardin de J.Kergrist (Penvern Vras)
Le mardi 12 août 2014, à 19h,
entrée gratuite avec chapeau
par la compagnie "Les Déboitées"
avec
Celia Labourdette (à gauche) et Christelle Garcia-Moya (à droite)
La vie change mais ne disparaît pas...
Babeth et Artémise nous emmènent faire un tour du côté de leur tombe
Une heure pour en rire, délirer et dérailler...
***
-Après le FIL à Lorient, le 3 août 2014, en tournée ...
un oratorio intitulé :
"Anne de Bretagne, renaissante"
avec J. Kergrist dans le rôle d'Alain Bouchart,
auteur des "Grandes chroniques de Bretaigne",
sur un livret de Laure Le Gurun
avec l'ensemble Roland Becker Bretaigne Armoricane
premiers lieux et dates de représentation :
-28 juin 2014 : Lesnéven
-3 aout 2014 : FIL Lorient
-13 septembre 2014 : Vannes
-24 octobre 2014 : Pontivy
***
-Proposition de 4 conférences et projections
disponibles
Pour agrémenter vos séances mortelles de signatures lors des salons du livre
-1-"L'affaire Poulain-Corbion
et la chouannerie bretonne"
-"Meurtre à Saint Malo"
Récemment sur France 3, un thriller de Lionel Bailliu
avec Louise MONOT ET Bruno SOLO
Et, dans le rôle de traducteur spécialisé en moyen breton tardif, Jean Kergrist
photo du tournage en décembre 2012 à Saint Malo
-ÉCHOS DE
TOURNAGE -1
"Qui a tué Poulain Corbion ?"
Scénario
et Réalisation
: Jean Kergrist
Genre : docu-fiction historique de 52 minutes
Coproduction : VO Poductions et Ci-Ter
Recherche
d'archives : 2008-20012
Travail sur le scénario et repérages :
année 2011
Début du tournage : octobre 2011
Scènes de reconstitution historique : juillet
2012
à mai 2013
Montage : été 2013
Sortie : automne 2013
cf ausi à propos de Poulain-Corbion la rubrique livres
QUELQUES DATES DE PROJECTIONS GRATUITES EN AVANT-PREMIÈRES :Denbrine,
véritable héros
républicain de la nuit tragique,
a caché la clef de la poudrière dans un trou au
pied de
son lit de camp. Il va "mener en bateau" les chouans toute la nuit sans
leur révéler sa cache.
Cette reconstitution de l'audition de la commission Cartel s'est déroulé à Dolo, dans l'amphi de la Communauté de Commune d'Arguenon-Hunaudaye, partenaire du projet.
autres témoignages
reconstitués pour les besoins du film :
-Marie Pouhaër
(Agathe Bosch)
-Julien Guyot, garde
national (Laurent Voiturin)
-Jean Madec,
maréchal ferrant (Lors Jouin)
-Bretange,
maître de musique (Xavier Bouget)
-Laurent, loueur de
chevaux (Gérard Gouarin)
Figurants (secrétaire et gardes) : Hervé Daniel, Pierrick Guillou et Jean-Jacques Guillou
(photos Jacques Boutbien)
équipe technique : Bertrand Oliviéro (image), Charles-Hubert Morin (éclairage), Pierre-Marie Carsin (son), Anne Binois (maquillage), Xavier Bouget (habillage)
***
Au
poste de garde de la place de la Liberté, les chouans retiennent
leurs prisonniers, dont Poulain-Corbion (debout au fond à
gauche : Goulven Bouget)
Carfort (à droite de dos au premier plan, Régis Calvez) revient de la prison. Il est très contrarié de ne pouvoir mettre la main sur les boulets, avec lesquels il espérait défoncer la porte de la prison et libérer les prisonniers. Il a bien un canon, mais il lui est impossible de mettre la main sur la clef de la poudrière (située dans une tour de la cathédrale) afin d'y récupérer les boulets.
Rolland, dit "Justice", (à gauche au premier plan Laurent Marguet) a reconnu, parmis les prisonniers républicains de la nuit, Poulain Corbion, l'ancien juge du Tribunal de commerce, qu'il traite de "Fichu Gredin", au témoignage du loueur de chevaux Laurent (Gérard Gouarin, allongé contre le mur), également enfermé au poste de garde.
Carfort, qui connait bien ce juge, devenu Commissaire du Directoire de la ville, lui reproche ses achats de biens nationaux et, imaginant qu'il sait où se trouve la clef de la poudrière, propose à Rolland de faire un exemple en le conduisant place de la Liberté pour le passer par les armes.
S'il a bien été reconnu par les chouans et exécuté en représailles, Poulain-Corbion, contrairement à la légende, non seulement n'avait pas la clef de la poudrière, mais avait fait publier la veille, par crieur public, une bannie demendant aux gardes nationaux et à tous les habitants de ne pas sortir des maisons après 10h du soir. Drôle de manière de défendre la ville !
***
Tournage à la Ferme d'Antan de Plédéliac les 5 et 6 juillet 2012.
(à droite : l'article du Télégramme)
Le maire de Trébry (Mathieu Baudet à gauche) enregistre l'acte de décès du chouan Carfort, sur déclaration faite en mairie le 21 janvier 1847 par François Hernio, marin (Christophe Duffay) et Jacques Basset, laboureur (Guillaume Vincent).
Debout : Bertrand Oliviéro, cadreur et Pierre Marie Carsin (preneur de son)
à gauche : on aperçoit les mains efficaces de Charles Hubert Morin, éclairagiste de l'équipe.
Madame Hermange, adjointe au maire de Trébry, présente le registre des décès de la commune, où figure l'acte authentique de décès du chouan Jean-François le Nepvou de Carfort (21/01/1847).
À la ferme d'Antan de
Plédéliac :
La dernière nuit du chouan de Carfort. Il se confie à ses deux voisins du village de Beauvais en Trébry, jeunes marin et laboureur. Son récit constitue le fil conducteur du film.
Carfort (interprété par Jean Kergrist) raconte l'attaque de la prison de Port Brieuc, en octobre 1799, et le meurtre de Poulain-Corbion, une "bavure" non programmée, pour laquelle, avant de mourir, il exprime ses regrets sincères.
(Au premier plan à droite : Charles Hubert Morin, éclairagiste)
photo : Charlène, animatrice, qui, avec Klervi, de la Ferme d'antan, nous ont fait bel accueil.
(22/03/12)
Repérage interview d'un des historiens, Guy de Sallier Dupin, qui raconte comment les Chouans, décrochant de Saint-Brieuc après la libération de tous les prisonniers, sont poursuivis par les Républicains et rattrapés alors qu'ils faisaient halte au château
(à la caméra Bertrand Oliviéro, à la prise de son Pierre-Marie Carsin)
***
À l'angle de
la cathédrale de Saint-Brieuc, fin octobre 2011
Cérémonie annuelle de l'association
républicaine Poulain-Corbion
tous les derniers vendredi d'octobre
devant la plaque évoquant le meurtre de Poulain-Corbion par
les Chouans.
(repérage pour le "teaser" du film)
***
le scénario est tiré de l'ouvrage portant le même titre :
Fin janvier 1847, un « laboureur », Jacques Basset, et un marin, François Hernio, viennent en voisins et amis dans une longère de Beauvais, en Trébry (22), visiter l’ancien chef chouan Jean-François Le Nepvou de Carfort, 73 ans, affaibli et bientôt à l’agonie. Ils passent une dernière nuit à ses côtés, écoutant le récit des exploits de la chouannerie bretonne, qu’ils semblent d’ailleurs connaître par cœur, comme si Carfort le leur avait raconté mille fois. Ils donnent du « Général » à celui qui n’était que Lieutenant-Colonel.
Le récit du meurtre de Boishardy (1795) et de l’attaque de Port Brieuc (1799) débute autour du feu, puis d’une table, de trois verres et d’un pichet de vin, puis se déplace vers le lit (Carfort se sent de plus en plus faible). La voix de Carfort devient le fil conducteur de toutes les scènes du film.
À la fin, on le retrouve sur son lit de mort et ses deux amis signent d’une croix (aucun des deux ne sait lire) son acte de décès en mairie de Trébry. Cet acte authentique, toujours conservé dans cette mairie, clôture le film.
Trois interviews contradictoires d'historiens contemporains viennent émailler le récit du chef chouan. Les évocations historiques seront tournées à l'automne avec des comédiens... si les aides cinématographiques à la réalisation sont accordées !
Une maquette à l'emplacement où jadis fut
implanté le camp
"Barouf
en campagne"2006 contes
cruels
Au fin fond de la Bretagne intérieure, un pays oublié.
Yvette Pénanguer, veuve en mal de solitude, se prépare à rejoindre un club échangiste.
Albert le Borgne, attendant un miracle du grand Saint Patrick, rencontre sur sa route une rave.
Deux destins croisés, deux solitudes, deux folies douces.
Des mots, des mythes,
des rêves, des sons,
des amants en attente de rédemption,
un verbe qui se fait chair.
L'épopée des humbles,
et l'humour grinçant de ceux qui n'ont rien à perdre.
"Pour épouser définitivement ce nouveau monde, elle s'était fait tatouer un papillon sur l'épaule gauche et, pour garder une assurance dans le monde d'avant, une Sainte Anne sur la cuisses droite. Du catholicisme à l'échangisme, le saut, du coup, paraissait jouable." (extraits)
Le spectacle tourne sous forme allégée (30 minutes).
"Clown atomique, le retour"2005
Spectacle coproduit avec Diwan Quimperlé
Spectacle en tournée en 2005-2006
Le nucléaire nouveau se profile
à l'horizon
raffarinesque, beaucoup moins gouleyant que le beaujolais. Le
clown atomique (Jean Kergrist), ex-Zorro breton pourfendeur d'atome,
Jeanne d'Arc naguère appelée par Sainte Anne pour
bouter les centrales loin de Plogoff, décide de reprendre
du service. Mais en 25 ans il a pris un sérieux coup de
vieux. Pas certain qu'il réussisse à
réitérer
ses galipettes clownesques !
Il se met à la recherche d'un remplaçant. Pas
facile
: tous les intermittents ont du plomb dans l'aile. Finalement
il déniche Marcel (Lors Jouin), commis de ferme dont le
patron vient de partir en retraite. Juste quelques petits
problèmes
: Marcel a du mal à entrer dans les habits du clown, ne
parle que breton et n'en fait qu'à sa tête. Le has
been va essayer d'apprivoiser le barbare.
Les élèves de l'école de musique du
pays
Fisel (Étienne Cabaret à la clarinette, Yann Le
Corre à l'accordéon, Erwan Pavec à la
bombarde)
de leurs couacs harmonieux, tentent de gommer les dissonances
en arbitrant l'inévitable conflit de
génération;.
(Photo : Jean Kergrist et Lors Jouin en action)
Ce spectacle a fêté, le 9 avril 2005 à la salle des fêtes de Kergrist-Moëlou les 30 ans du T.N.P.
Il y a 50 ans,
dans un garage aménagé
en salle de patronage situé derrière la
boulangerie
de ce même bourg de Kergrist-Moëlou,
Jean Kergrist
faisait ses débuts amateurs à la scène
dans
le rôle très intellectuel d' "Ugène
chef
de gare", préparé pour la "Coupe de la
joie", organisée par la JAC de l'époque.
En 1975, il y a 30 ans, avec le "Clown atomique",
naissait à Lyon le TNP.
Aujourd'hui, après plus de 6.000 heures de scène
et plus d'un million de spectateurs dans tous les pays
européens,
à l'exception de l'Angleterre, et dans tous les
départements
français, à l'exception de la Corse (aucune
explication
à ces deux exceptions !) le "clown atomique"
revient à son point de départ, mettant en
scène
sa propre disparition.
"Les bagnards" et "Bagnards
en cavale"2003-2006
Après "Les bagnards", joué durant deux ans (2003-2004) les vendredis d'été au Camp de GLOMEL (22), une nouvelle version, différente, plus légère et adaptable à tous les lieux.
Évocation historique,
certifiée sans abbayes,
châteaux, rois, princesses ou chevaliers.
Hommage aux bagnards d'hier et d'aujourd'hui.
Visite imaginée du fameux bagne de
Glomel (lié
à la construction de la Tranchée du canal
de
Nantes à Brest), en compagnie de Henri Lharidon
(alias
Jean Kergrist), cultivateur à la retraite,
arrière
arrière petit fils de Célestin Lharidon,
concierge
du bagne de Glomel dans les années 1823-1832, grand
trafiquant
d'eau de vie et de cidre.
La complainte des bagnards de Glomel est interprétée par le groupe Boufadou
(photo : Henri Lharidon, accompagné de son vélo-sono)
Ce spectacle n'est pas une reconstitution historique. Il mêle histoire passée et présente au travers du regard d'un petit paysan retraité dont l'ancêtre se trouvait au croisement des tensions du bagne. Regard imaginé des petites gens, ballottés par l'Histoire et les pouvoirs, rusés à assurer dans la bonne humeur leur survie précaire.
Aux antipodes des sons et lumières habituels, le spectacle privilégie la proximité plutôt que la foule, le travail d'acteurs plutôt que la bande enregistrée, l'imaginaire plutôt que le réalisme.
La
tranchée, saignée
de 23 mètres de profondeur permettant aux bassins versants
de l'Aulne et du Blavet de communiquer par le Canal de Nantes
à Brest, a été
percée par des
déserteurs de l'armée royale, sous la
Restauration.
Le projet remonte à Vauban. La décision et le
tracé
à Napoléon. Les régimes passent, la
tranchée
reste...
Une maquette du camp (2m sur 1,5m), ouverte en son centre en forme de castelet horizontal, accompagne l'évocation historique du camp par Henri Lharidon, autoproclamé guide officiel de la Tranchée. Henri a labouré pendant des années ce champ des bagnards et connaît leur histoire comme sa poche. Il sort de sa musette de nombreuses traces et ressuscite son arrière-arrière grand-père Célestin pour l'interviewer.
La recherche historique, effectuée aux Archives de Saint Brieuc, Quimper, Guingamp, Pontivy et Brest fait aussi l'objet d'une exposition, avec animations à destination des scolaires.
Les éditions "Keltia Graphic" ont publié cette recherche, dans un livre historique intitulé "Les bagnards du canal de Nantes à Brest" la vie au camp de Glomel (1823-1832) -distribution Coop Breizh- 230 pages (dont 20 d'illustrations) - Prix : 16,50 euros (cf. bon de commande à la rubrique "dates tarifs contacts" et description à la rubrique "livres").
La maquette (2m x 1,5 m) du camp de Glomel. À l'intérieur du camp on aperçoit la tête de l'ancêtre Célestin, concierge au camp.
Les murs du camp des bagnards étaient en mottes de terre. La couverture en chaume. Les portes des salles n'ouvraient que vers l'intérieur du rectangle. Au milieu se trouvait les chaudrons servant à la cuisine ainsi que les cordes de bois de chauffe et les deux futailles montées sur charrette pour amener l'eau d'une fontaine située à 100 mètres. L'unique entrée du camp, un grand portail orienté à l'ouest, donnait sur le chemin conduisant au chantier.
Quatre dortoirs, constitués de hamacs superposés, installés sur deux rangs, étaient destinés aux bagnards. Le dortoir des gendarmes (50 places) comportaient des lits. En face : une infirmerie (30 places), des magasins et le bureau de l'agent comptable, le logement des concierges, un cachot et une chapelle.
Initialement prévu pour 400 déserteurs, ce camp en hébergera parfois jusqu'à 650 dans des conditions d'hygiène plus que précaires. La peur du choléra, qui sévissait à Paris en avril 1832 et qui se propageait vers l'ouest du pays, sonna le glas de ce bagne abracadabrantesque. Les condamnés furent vite évacués sur le fort de Quélern (Finistère).
Une conférence contée, avec expo, maquette et projection de documents d'archives, tourne en ce moment dans différentes villes de Bretagne (voir rubrique "dates lieux"). Des visites guidées sont également organisées à Glomel sur les lieux du bagne.
Le livre "Les
bagnards du canal de Nantes à Brest" en est
déjà à sa huitième
édition (15.000 exemplaires)
ÉTÉ 2005
-Le spectacle "Bagnards en cavale" a été présenté sur une péniche le long du canal de l'Erdre à Brest au cours de l'été 2005. Départ de Pontivy le 23 juillet avec spectacle tous les mardis et vendredis 21h30 dans les villes traversées. Arrivée à Sucé sur Erdre le 16 août.
Cf, à la rubrique "coups de coeur, coups de gueule de ce site, notre visite impromptue, le 16 août 2005, à la mairie de Nantes, seule ville à avoir refusé le spectacle.
-Un nouvel ouvrage intitulé "Bagnards en cavale" est sorti fin juin 2005 chez Keltia-Graphic (Spézet-29)
(cf rubrique "livres")
(photo Madeleine Ropars)
En juillet 2005 le réalisateur Théo Robichet a tourné un documentaire (52 minutes) sur "Les mémoires du canal de Nantes à Brest", avec de larges extraits du spectacle. Production : Zarafa Films, Pantin.
ÉTÉ 2006, NOUVELLE TOURNÉE
Au
tour de la liaison
Manche-Océan, de Redon (15 juillet) à
Évran
(11 août) sur la Vilaine, l'Ille, le canal d'Ille-et-Rance
et la Rance, avec de nouveaux éléments sur les
canaux
bretons et la Vilaine, ainsi que sur les prisonniers espagnols
commis d'office au creusement du canal d'Ille et Rance sous l'Empire.
"Le fabuleux destin
d'Oussama
ben laPoule" 2002
Conte
merveilleux,
agrémenté de clowneries diverses et d'une
farandole
de marionnettes avec final en forme de nuit celtique
Résumé
de l'action :
Le coq
Roudoudou, champion
de la poulaille en gros, conseillé par sa grande amie
Méchiée
de Vivando, truie rose d'Amérique, persuade le roi Morveux,
âne de Bretagne, de construire en plein centre de son domaine
une tour mégagéante destinée
à remplacer
les tours jumelles de Nouille York.
Lors d'une enquête publique secrète, Oussama Ben
La Poule, assistée de José Le Bovidé,
apprend
qu'il s'agit d'une tour cracheuse. Sous la tour : un énorme
four, brûlant farines animales, boues, lisiers, fientes
et toutes les saloperies du royaume.
Oussama Ben La Poule va tenter de faire capoter ce projet
abracadabrantesque
La première a eu lieu lors du Festival Marionnettes de Gourin le 15 juin 2002 à l'invitation du Théâtre Impérial de Tronjoly
Puis le spectacle a été joué tous les vendredis d'été au Boed Kafé (Glomel-22)
"Toujours à l'affût du moindre fait d'actualité, Jean Kergrist a ce fabuleux don des très bons comédiens de les transformer en clowneries sans en diminuer le sérieux" (Le Télégramme)
"Dans ce nouveau spectacle, Jean Kergrist est au sommet de son art" (Ouest-France)
"Train d'enfer" 2001
Spectacle de contes voyageurs dans le "Train nommé désir" de Madeleine Ropars sur la ligne Carhaix-Paimpol.
"La
gavotte du cochon"
2000
contes
paysans d'aujourd'hui
Dans l'astrologie bretonne, nous sommes récemment passés de l'ère de la vache à celle du cochon, de la rumination au zapping digestif. Cela valait bien un spectacle de contes. Marcel, Fernand, Georgina, Charly, Antoinette, Léonie, Albert... et autres flèches du Centre Bretagne, vont nous mener par le bout du groin dans des histoires parfois tortueuses, parfois lumineuses, à la fois tendres et cruelles, derrière un cochon à la recherche de l'ange.
Musique : Ar Re Yaouank ("Breizh Positive")
Masque : Jean-Luc Henriot (Compagnie "Le Masque en Mouvement")
Bande son : Claude Gosson
Photos : Claudine Simon .
"Au lieu de payer très cher le psy, je me tourne vers vous, chers spectateurs ; merci de remplir ma tirelire en écoutant mes histoires de fou"
photos Claudine Simon
LA MISE EN SCÈNE
APRÈS LA CRÉATION LES VENDREDIS D'ÉTÉ AU "BON BARDE" (ROSTRENEN -22), LE SPECTACLE EST DÉSORMAIS EN TOURNÉE (cf page dates et lieux)
LA PRESSE :
"Kergrist évoque de manière joyeuse, satirique et parfois cruelle les problèmes du monde rural avec un final rocambolesque" (Ouest-france)
"A côté des poids lourds de la production estivale, il reste encore de la place dans le coeur du public pour des productions artisanales s'attachant, avec peu de moyens à dire le monde" (Le Télégramme)
Jean Kergrist révèle, pour ceux qui ne le connaissent pas encore, qu'il est un vrai conteur, et pas seulement un clown. (L'Écho de l'Armor et de l'Argoat)
"Salle comble, humour et poésie. Le talent de Jean Kergrist donne tant de corps à ses personnages qu'ils finissent par nous paraître authentiques" (Poher Hebdo)
Des histoires qui font voyager dans l'absurde. Les situations sont cruelles, burlesques, tortueuses et tendres... (Midi Libre Lozère)
Jean Kergrist dit les joies et les peines du monde rural. Le tout avec un esprit facétieux, à l'image de ses personnages (La Sarthe Agricole)
Improvisations
clownesques 1995 à 2013
Des
spectacles "Kleenex" (jetables)
Suite
de courtes interventions
dans la rue ou lors de congrès, assemblées
générales,
fêtes diverses...
Quelques personnages de bande dessinée
(secrétaire
d'étable, mirlitaire, infirmière,
curé, paysan...)
sèment leur zone à la recherche de partenaires
dans
le public.
(cf. aussi la photo et l'article du
Télégramme
lors de la manif eau pure de Binic : "eau
pure"
Ce personnage clownesque peut aussi se présenter masqué (c'est à dire en costard cravate et sans nez rouge) dans le cadre de la clown-analyse au service de la créativité des entreprises. Quelques entreprises déjà visitées : CCERM, centres de gestion (56), Service psychiatrique de l'hôpital de Pont-Labbé (29), CAVAC, coopérative agricole (85), EuroRSCG (Paris), CCER, centres de gestion (Orléans), Caisse Primaire de Sécurité Sociale (Tours), Crédit Mutuel de Bretagne (35), FRCUMA et CEDAG (Rennes), groupe EVEN, GROUPAMA, LAÎTA...
L'expert international, bardé de diplômes et de publications, très sérieusement présenté par l'animateur d'une table ronde, fait peu à peu, au cours de ses interventions, déraper le sujet vers l'insolite et le surréaliste. Le jeu consiste à savoir à partir de quel moment les auditeurs s'en aperçoivent. Pas toujours évident ! Plus tu dis de conneries, plus t'es crédible. Seuls comptent look et diplômes.
"Grand bal à St
Lubin"1996
(durée
1h40)
les
années 1950 en Centre Bretagne
Ces contes ont
été initialement
créés pour la radio (ex ORTF) au
début
des années 70.
Il s'agit d'une épopée rurale
où vous ne
trouverez ni fées, ni ogres, ni sorcières.
Le merveilleux est ailleurs : des paysans rieurs et farceurs,
à l'aise dans leurs sabots.
Saint Lubin est
un
petit village du Centre Bretagne.
Les paysans qui gravitent autour du village dans les années
d'après-guerre ont fourni la matière de ces
contes.
Leurs silhouettes et leurs éclats de voix hantent encore
des lieux qui, même remembrés, existent toujours.
photos Claudine Simon
Lors
de la création,
ainsi qu'au festival Off d'Avignon, la presse a fait à
ce spectacle un accueil unanime:
"Kergrist
rend au Centre
Bretagne les reliefs et les aspérités de sa
culture" (Ouest-France)
"Une vie de tous
les jours, vue
à la loupe par un fin observateur, narrée avec
beaucoup
d'humour par un comédien de grand talent" (Le Télégramme)
"Ne vous privez pas
d'un moment
rare de joie nostalgique" (Poher
Hebdo)
"Kergrist fait un tabac avec ce qui restera le spectacle
de l'été" (Nekepell)
"C'est un peu comme si
on appartenait
à la famille"
(Le Dauphiné
Libéré)
"A Avignon, Kergrist
revient
sur les traces de ses premiers amours"
(La Provence)
cf aussi, sur le web, la critique de "passion-théâtre": "ici on tutoie les Géants"
De
nombreux festivals de contes
ont déjà accueilli "Grand bal à St
Lubin"
et "La gavotte du cochon":
"Nuit du
conte" Plaisir
(78), "Paroles de conteurs" Vassivière (Limousin),
"Contes d'Hiver" ODDC St Brieuc, "Nuit de la parole"
Mellac (29), "Quinzaine du conte" du pays de La Roche
aux Fées, "Nocthalies" de Chateauroux, "Festival
du Pont du Bonhomme" Lanester (56),
"Festival de St
Sébastien
sur Loire" (44), "Festival de contes" d'Aurillac,
"Festival du rire" Gestel (56), festival ADAO Brest,
Mots d'Hiver Sarthe, Contes et Rencontres Lozère...
cliquez aussi sur "dates et lieux
des prochains spectacles"
La série des clowns (1975 à 1995) sera bientôt ici répertoriée...
...En attendant, elle est longuement évoquée dans le livre "Chronique brouillonne d'une gloire passagère" éditions Keltia Graphic 2008, (10 euros) cf. à la rubrique livres.
"Le clown chomdu" 1993
"Le côtre d'Armorc'h" 1992
"La madone du top niveau" 1991
"Molute lambda" 1990
"Le clown perd la boule" 1989
"Le clown docteur chef" 1987
"Le clown informatique" 1985
"Le clown cocogéma" 1984
"Le clown d'orgueil" 1981
"Le clown agricole" 1979
"La fièvre acheteuse" 1977
"Le clown atomique" 1975
Spectacle fétiche du TNP (Théâtre National Portatif), joué plus de 1000 fois, et en plusieurs langues, à travers toute l'Europe.
Un premier film
"Le
Missionnaire"
Tourné en
Bretagne en 1983, le film (1heure 03, couleur, bilingue) est
aujourd'hui disponible en DVD (cf rubrique dates, tarifs, commandes).
On
a le plaisir d'y
retrouver, autour de Jean Kergrist (le Missionnaire) et
Gwénaël
Hamon (le petit breton):
-les comédiens de Folle Pensée (Roland
Fichet,
Annie Lucas, Julien Simon, Hugues Charbonneau, Daniel Joffre...)
-Glenmor, jouant son propre rôle de barde,
accroché
aux branches d'un hêtre.
-Y-F Kémener interprêtant une
complainte du
Barzaz Breizh
-Le groupe Kornog, les Diaouled ar menez,
la chorale
Jef le Penvern
-Une troupe de bonnes soeurs à cheval...
La belle Dahut, fille du roi Gradlon (Annie Lucas), essaye d'attirer
le Missionnaire, prenant ainsi sa revanche sur un autre missionnaire (St Korentin)
qui, jadis, l'avait engloutie. (photo Dany
Hamon )
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