retour à la page d'accueil du site Jean Kergrist
Paru en avril 2013 aux éditions Noires des Ragosses (Apogée Rennes)
(distribution Cap-diffusion Ouest-France)
Roman noir, 204 pages, 11 €
Paru fin janvier 2012 aux éditions Noires des Ragosses
(distribution Édilarge Ouest-France)
Roman noir, couverture de Jean René Ghéroldi 223 pages, 11,40 €
« Sous le soleil de Satan, le chaudron à boudin réclamait chaque matin sa ration de sang frais. Dieu avait perdu les pédales. La créature en profitait. Le grand trou noir accélérait goulûment sa succion spiroïdale, aspirant la planète vers son néant initial. »
Une première critique du Cri de l'Ormeau :
Pour feuilleter les 20 premières pages : editions-apogee
-Une critique sautant au plafond sur le site eireann
-"Ce roman noir compose un coktail propre à faire passer une nuit blanche au lecteur" Télégramme 23/01/12
-"Une satire parfois féroce et humoristique du milieu politique" Ouest-France 26/01/12
-«
Ça tient de la satire sociale à la Chabrol, du
dézingage anar style Pierre Siniac ou de la gaudriole rappelant
les dialogues salés du film Les Galettes de Pont-Aven. »
Lire la suite de l'article de Jérôme Hervé dans Le Mensuel de Rennes (mars 2012)
-un interview le 17/02/12 dans l'oeil en coin du Télégramme
-La critique d'Alain-Gabriel Monot dans bretagne-actuelle
"...On s’amuse avant tout chez Kergrist. On pense, le lisant avec délectation, au titre potache et cependant empli de vérité douloureuse de Boris Vian : Et on tuera tous les affreux. Le vernis de l’ordre et de la respectabilité n’en reviennent pas d’être ainsi mis à mal par l’auteur installé en Kreiz Breizh, lequel fustige avec allégresse toutes les hypocrisies et tous les autoritarismes des potentats locaux qui régentent nos villes et nos campagnes. Trahisons, lâchetés, malhonnêtetés inondent donc pour notre plaisir indigné ces pages sulfureuses et désopilantes."
-Ce qu'en dit Claude le Nocher, spécialiste du polar, sur son site : Bel hommage grinçant aux dirigeants de notre monde, qu’ils ont rendu bordélique par “leur incompétence, leur imprévoyance et leur avidité.” Face à une sinistre actualité planétaire, rebondissantes péripéties et embrouilles diverses sont au rendez-vous dans cette histoire provinciale. On rit beaucoup grâce à cette noire comédie policière, délicieusement déjantée et idéalement écrite.
Paru en octobre 2009 à La ligne pourpre (essai rigolo, 168 pages, 15€)
Cher Gogo,
Comme tu sais, je suis ton conseiller en conseils, ton expert en
expertises, ton consultant en consultations. En un mot, ton coach.
Il
y a quelques années, je t’ai dégraissé tes
boyaux du crâne, pour t’aider à monter ta petite
start-up. Mais tes possibilités sont immenses et tu peux faire
nettement mieux.
Mes premiers conseils visaient juste à te sortir de Petite Cochonnie où tu traînais tes sabots.
Aujourd’hui, pour ton entrée en Vaste Connerie,
c’est la grosse Bertha qui t’attend. Quand le risque est
planétaire, l’enjeu est illimité. T’as le
profil idoine pour ramasser sans te baisser un max de picaillons. Je
vais programmer ton cortex pour t’aider à passer la
vitesse supérieure. Prépare-toi à entrer dans la
cour des grands fauves.
Mes anciens conseils sont au début. Mes nouveaux à la fin. Comme dans la bible. Manque encore l’Apocalypse, qui, si tu suis mes conseils, ne devrait pas tarder. Lis-les. Suce-les. Rumine-les. Quand tu les auras bien digérés, j’aurai fait de toi un enfant de salaud, mon neveu.
Voici le ton, Des nouveaux conseils à Gogo, qui plus que jamais dénonce de manière corrosive toutes les cochonneries d’aujourd’hui : économie productiviste, agriculture intensive, délocalisations, politiciens sans scrupules...
"Écrits sur un ton cru à l'humour corrosif, "les nouveau conseils à gogo" dénoncent toutes les cochonneries d'aujourd'hui. Jean Kergrist donne sa vision, en deux ou trois pages cinglantes à chaque fois, des sujets et figures de l'actualité, de l'absurdité du monde." Ouest-France Carhaix, 23/10/09
"Une compilation de textes courts, nerveux. À la façon de billets d'humeur déclinés en forme de fausses réponses pratiques" Télégramme Carhaix 24/10/09
et sur le web : http://eireann561.canalblog.com/archives/2009/10/31/15633936.html
Paru en mars 2008 chez Coop Breizh
"La cordillère des jambes" roman (poche, 10 euros)
Le mythe de Manon du Faouët revisité par une voleuse au grand cœur. Le roman de la Bretagne intérieure.
EXTRAIT
Nos deux héros sont arrêtés à un barrage d'agriculteurs protestant contre une rave.
Laissèrent
la R5 en équilibre instable sur la glissière. Rampèrent, par-dessus le talus, jusqu'à un champ de
maïs sous plastique. Dernière technique en vogue pour
faire filer plus rapidement les pesticides vers la rivière. Coupèrent ensuite par une étendue de
genêts. Enfin la protection hospitalière d'un
chemin creux. La nuit tombait. La journée avait
été rude. Décidèrent de souffler un
peu. Se glissèrent à l'abri d'une vieille souche.
-Si je comprends bien, vous avez, vous aussi, vos Talibans !
-Au début on n'a pas vu le coup venir. Les gars du barrage,
même les plus rupins, même le grand binoclard à la
barre à mine, sont que des pauvres types. Manipulés
jusqu'à la corde par tout un système qui quadrille les
campagnes. Les coopératives, celles que nous avions mises en
place avec notre idéal de Jeunesse Agricole Catholique, avec
l'idée de partager les risques, nous ont peu à peu
échappé. De coopérateurs, nous sommes
progressivement devenus employés. Les directeurs de
coopérative sont devenus les vrais patrons. La course au
rendement nous a happés. Leurs techniciens, payés par les
boîtes d’aliments et d’engrais, passaient deux fois
par semaine. Fallait faire toujours mieux que le voisin. Acheter le
tracteur le plus gros. Construire le poulailler le plus grand. Doper
tes vaches au soja pour leur faire pisser le lait comme curé ses
prières. C'était ça ou crever.
Venaient nous seriner à l'oreille qu'un paysan sur deux
allait disparaître. Que c'était une loi de
la nature. Incontournable. Alors, au lieu de jouer la
solidarité, on a joué la concurrence. Épié le voisin par-dessus le talus. Diviser pour
régner. À chaque fois que l'un de nous buvait la
tasse, les autres serraient les fesses. Tout faire pour ne pas
être de la prochaine fournée. La banque, elle, s'en
sortait toujours. Plus il y avait d'éclopés, plus elle
récupérait en hypothèques et ça repartait
pour un tour du manège. Avec d'autres naïfs qu'ils
dressaient à pédaler pour eux.
Tu fermes ta gueule et ils te nomment administrateur de la banque, de
la coopérative ou du syndicat. T'as le privilège de
monter en cravate à la tribune lors de l'assemblée
générale, avec kir cacahouètes et
casse-croûte gratuit. C'est comme monter à la
première marche du podium des jeux olympiques pour chercher ta
médaille. Leurs élections se bricolent toujours à
candidats choisis et liste bloquée. De toute façon
personne n'est capable de foutre le nez dans leurs bilans. T'es
assommé par des pages de chiffres auxquels tu comprends
rien.
Une fois administrateur, tu deviens une huile locale respectée.
Un intouchable. Dans la foulée, t’es élu conseiller
municipal. Tu vends tes vaches plus chères que la moyenne. Tu
gagnes tous les
concours de comice agricole. Pour annoncer ton enterrement, dans le
journal c’est au moins vingt faire-part des conseils
d’administration bidons auxquels t'appartiens.
-Personne ne résiste ?
-Sur le tard, les écolos nous ont un peu foutu la frousse. Notre merde devenait trop voyante. Le saccage trop
généralisé. On se sentait presque un peu fautifs
d’avoir rasé les talus. Bousillé toutes les zones
humides à grands coups de drainage. Pour nous reprendre en main,
nos patrons n'ont pas tardé à trouver la parade. Se
sont regroupés avec les marchands de tracteurs et produits
chimiques pour inventer un nouveau truc : l'agriculture
"raisonnée". Un cache-sexe pour continuer comme avant. Surtout rien
changer. Sous couvert de diminuer les doses de poison.
-T'as jamais essayé de réagir avant ?
-Que veux-tu faire quand toute ton énergie est utilisée
à pas crever ? Tu dors mal. Tu sors presque plus.
Tu vois que des collègues, et encore ! Des années
sans
mettre le nez dans un bouquin, à part l’annuaire
téléphonique. Tu deviens plus taciturne que tes
bêtes. Plus con que tes pieds. Tu parles plus qu'à ta
fourche. Et gare à celui qui se met en travers ! Devient la
cause de tous tes malheurs. Arrivés à ce stade, on est
tous prêts à cogner. D’ailleurs
certains s’en privent pas. Ça commence sur les
animaux. À
coup de fourche. Si les vétérinaires
dénonçaient les sévices dont ils sont
témoins, la ligue de protection des animaux ne saurait plus
où donner du procès.
-Et ta femme ?
-Encore plus conditionnée que moi. C'est elle qui tient la
bourse. Me pousse au cul quand le compte vire au rouge. Parle toujours de se jeter sous un train. Heureusement y a plus
de trains. Ont tout misé sur le TGV. Désormais faut
aller à perpette pour trouver une micheline. Et comme ma femme
n’a pas son permis…
-Vous avez quand même réussi à élever sept gamins.
-J'appelle pas ça élever. Ou alors comme on
élève des poulets. En batterie. En gavant les canards
pour qu'ils ferment leur gueule. Au lycée agricole, on
t’apprend à connaître par cœur toutes les
marques de tracteurs, mais, sorti de là, t’es incapable de
leur aligner deux idées qui tiennent debout. Deviennent tous
aussi cons que leurs pères.
QUATRIÈME DE COUVERTURE :
Le mythe de Marion du Faouët est ici revisité avec humour. Ça débute comme un polar, ça flaire le roman régionaliste, puis ça vous propulse aux quatre coins cardinaux. C'est avant tout un Kergrist, drôle, impertinent, émouvant, jubilateur, ravageur. Culs et chemises flirtent avec larrons en foire dans une quête du Graal où la belle Manon, voleuse au grand cœur, se dérobe à la vitesse du big bang.
CRITIQUES :
-SITE EIREANN http://eireann561.canalblog.com/archives/2008/04/14/8813942.html
-OUEST-FRANCE, Lorient (26 avril 2008) :
"Jean
Kergrist interroge l'origine du monde. Le
comédien-écrivain publie "La Cordillère des
jambes". Il nous conte la quête rocambolesque d'un émir en
Bretagne intérieure.
Jean
Kergrist tire sur tout ce qui bouge. Le créateur du
Théâtre National Portatif ne baisse pas la garde,
n'édulcore pas son verbe. Qu'il aurait plutôt tendance
à corser. Dans "La Cordillère des jambes", l'auteur saute
en sabots dans la mare aux bien-pensants. Tout le monde en prend dans
le buffet : État, préfet et gendarmes, syndicats
agricoles et coopératives, cultureux et cul-terreux,
technocrates et banquiers, poseurs de bombes et leurs juges, Allah,
Dieu et presque tous les saints...
Où donc va se nicher un sujet de bouquin ? Dans l'Origine du
monde du peintre Gustave Courbet ? Sous les jupes des filles,
répondent Souchon et Jean Kergrist. Car ici l'intrigue prend
chair devant une photo sur laquelle Marion, jolie femme du Faouët,
soulève son cotillon devant l'objectif d'un photographe black et
banlieusard...
Jean Kergrist a dû passer ses vies antérieures dans une
roulotte à courir le monde avec une troupe de comédiens.
Quand il puise à la source, ses héros battent le
pavé en quête de sublime. Désespérés
ou cyniques, "avec un ciel si gris qu'un canal s'est pendu" aurait
chanté Brel, à jeun ou au coin du bistrot, ils crachent
à la face du soleil leurs grandes et petites misères.
Donquichotesques !"
Christian Gouérou
-LE TELEGRAMME, St Brieuc (29 avril 2008)
"Kergrist tricote l'histoire récente du Centre-Bretagne avec une
fiction si bien plantée dans le décor qu'elle parait
authentique. Bien sûr, tout n'est pas totalement inventé,
et bien des figures locales se reconnaîtront, à peine
déguisées, dans ce roman qui ressuscite l'Émir de
Langoëlan. La seule évocation de ce noble personnage fait
naître des larmes de rire et de nostalgie chez tous les quinquas
de la région de Carhaix, penchés sur leurs
déjà lointaines années quatre-vingt... Mais les
Briochins ne seront pas dépaysés : ils retrouveront
l'humour incomparable de Jean Kergrist."
Roselyne Veissid
-LE CRI DE L'ORMEAU (Mai 2008)
"Dans ce pays, siège des rencontres de Clarinettes de Glomel, on
est habitué à des rencontres exotiques et on aime bien
observer la confrontation d'un lama tibétain avec un
éleveur de porcs.... signalons aussi une certaine dose
d'érotisme (pas désagréable) à laquelle on
n'était pas habitué chez cet auteur très en
verve."
Patrice Verdure
-LE POHER (14 mai 2008)
" Drôle et jubilatoire, "La
Cordillère des jambes" entraîne les lecteurs dans un
road-movie rocambolesque en Kreiz Breizh... Ici tout est affaire
de style. À l'instar de David Lodge, dont il revendique le haut
patronage littéraire, Jean Kergrist balance, page après
page, des vérités avec l'air de ne jamais y toucher...
Derrière ce roman, aux allures de western rural et rigolard, ce
texte révèle bien autre chose : une peinture de la
Bretagne intérieure pas piquée des hannetons et de ses
habitants... Du grand Kergrist !"
Régis Plescop
Paru en février 2008 chez Keltia Graphic
"Chronique brouillonne d'une gloire passagère"essai/mémoires
15 euros
175 pages + cahier de 65 photos
Préface de Jean Bernard POUY
QUATRIÈME DE COUVERTURE : Qui n’a croisé un jour,
en Bretagne ou ailleurs, le clown atomique, le clown agricole, le
conteur de Saint Lubin ou des bagnards de Glomel ? Près
d’un demi-siècle que Kergrist, l’inventeur de
« la gavotte du cochon », nous fait rire ! Pourquoi a-t-il
enlevé son nez rouge ? Pourquoi a-t-il quitter la scène ?
Il nous livre ici ses enthousiasmes et ses colères, ses
blessures et ses secrets. Il démonte aussi au passage quelques
rouages de la machine à créer les larbins car, pour
Kergrist, « l’art naît de la résistance
» (A. Gide).
Ces dizaines d’années d’un parcours atypique
appartiennent à l’histoire de la Bretagne. En lisant ces
pages, beaucoup y trouveront leurs propres repères.
photo de couverture : Béatrice Legrand
Paru en juin 2005
"Bagnards en cavale"16,50 euros
éditions Keltia Graphic (Spézet-29)
Il y manquait le témoignage de ces bagnards eux-mêmes,
introuvable aux archives.
Pour combler cette lacune, l'auteur, se glissant aujourd'hui dans
la peau d'un de ces réfractaires, nous décrit au
jour le jour, les lieux, les intrigues et les péripéties
de cette vie au camp de Glomel. Ce "journal d'un bagnard"
s'inspire au plus près des données historiques.
"Jean Kergrist a fait un choix judicieux en adoptant le journal. C'est la forme narrative la mieux adaptée à son projet...Il en ressort une grande humanité qui submerge le lecteur." Marie Josée Christien, revue Spered Gouez N°12 octobre 2005.
"Mieux qu'une docu-fiction, cette oeuvre s'apparente à ceux qui construisent de toutes pièces la copie d'un vieux gréement dont ils n'ont que les plans... Une belle oeuvre d'un point de vue à la fois littéraire et historique". Patrice Verdure, Le Cri de l'Ormeau octobre 2005
"Il se passe toujours quelque chose dans le camp de Glomel : tentatives d'évasions, vol de pécules durement amassés, intimidations, maladies, révoltes de prisonniers, petits trafics...autant d'évènements et d'incidents qui relancent constamment le récit. Outre la vie quotidienne du camp, c'est aussi toute une vision de l'existence et de la nature humaine qui se dessine à travers ce roman" Yves Loisel ,Télégramme, août 2005
"Le nouveau Kergrist est arrivé ! Cette fois c'est dans la peau d'un bagnard du camp de Glomel qu'il se glisse le temps de ce livre...émotions garanties vu les péripéties de cette épopée locale. Eau et Rivières, été 2005.
Paru en septembre 2004
"Barouf en campagne"
13 euros
Cf un compte rendu exhaustif de ce livre sur le site Eireann :
http://eireann561.canalblog.com/archives/2008/01/25/7689477.html
Cf également, pour en savoir davantage, dans la revue "Hopala !" n°23 (juillet 2006), pages 60 à 64,
l'article intitulé : "La difficile alchimie des mots. Dialogue avec un éditeur".
"Pour épouser définitivement ce nouveau monde, elle s'était fait tatouer un papillon sur l'épaule gauche et, pour garder une assurance dans le monde d'avant, une Sainte Anne sur la cuisses droite. Du catholicisme à l'échangisme, le saut, du coup, paraissait jouable." (extraits)
"Une cocasserie imaginative qui n'épargne personne" Y. Pelletier Ouest-France 19/11/2004
"Kergrist manie les mots avec humour et truculence. Certains passages pourraient figurer dans une anthologie par la précision et l'acuité du propos"; J.J. Monnier, Le Peuple Breton, novembre 2004
"...canon à eau nitratée, orgues de Staline en ut majeur, lance roquettes pour chiens, bombes lacrymo sans gêne, envolées lyrico-acides, portraits à la sulfateuse..." Harvey Killian Télégramme 30/11/2004
"... Fellini chez les Bretons ! ... le fils spirituel de Villiers de l'Isle Adam !... le James Joyce de l'Argoat profond !" Edmond Rébillé Trégor FM (3 émissions sur ce livre en janvier 2005)
Une partie de cet ouvrage donnera naissance à un spectacle (de même titre), disponible début 2006 (cf la rubrique "à l'affiche").
Paru en septembre 2003
"Les bagnards du canal de Nantes à Brest"
2007 : sortie en poche à 10 euros (plus 14.000 ex. vendus)
La tranchée de Glomel (22),
saignée de 23 mètres de profondeur sur 3,2 km de
long, permettant aux bassins versants de l'Aulne et du Blavet
de communiquer par le Canal de Nantes à Brest, a été
percée par des déserteurs de l'armée royale,
sous la Restauration. Le projet remonte à Vauban. La décision
et le tracé à Napoléon.
Ce travail titanesque, destiné initialement à désenclaver la rade de Brest en cas de blocus anglais, a été réalisé de 1823 à 1832. 400 à 650 bagnards vont vivre dans des baraquements provisoires construits en plein champ. Une cinquantaine de gendarmes les surveillent. Une trentaine d'administratifs les encadrent.
L'époque est fertile en rebondissements politiques. Tous ont leur répercussion dans ce quadrilatère de bois et de terre. Ministres, Préfets, maires, directeurs, ingénieurs, comptables, curés... vont échanger des milliers de lettres.
Après avoir épluché pendant des mois ces documents d'archives (à St Brieuc, Quimper, Guingamp, Pontivy, Brest...) j'en ai fait un spectacle (cf à la rubrique "à l'affiche") et un livre qui se lit comme un roman.
éditions Keltia Graphic (Spézet 29) distribution Coop Breizh. 220 pages (dont 20 d'illustrations) 16,50 euros. Déjà 7 éditions et 11000 exemplaires vendus.
"Un livre passionnant ou l'anecdote ne prend jamais le pas sur le fond" Josiane Guéguen ,Ouest-France 24/10/03
"C'est documenté, sérieux et pas triste !" Jean-Luc Poussier, La Croix 14/11/03
SUITE : Il y aura sans doute une suite à cet ouvrage. Fouinant aux archives dans l'histoire de ces bagnards, j'ai fait la connaissance d'un homme étonnant, sur lequel je continue mes recherches : Charles Beslay, l'entrepreneur de la Tranchée, celui qui, seul et sans armes, réussit à faire revenir au camp les bagnards, évadés en masse à l'annonce des Trois Glorieuses de juillet 1830. Ce Charles Beslay, élu sans être candidat député de Pontivy, montera ensuite à Paris. Ami intime de Proudhon, il participera à la création de la première Internationale ouvrière. Il s'expatria en Suisse après le coup de force de Napoléon III et y créera une partie du réseau ferroviaire. En 1870, à 75 ans, il s'engagera dans l'infanterie pour faire le coup de feu contre les Prussiens. Il deviendra, en mars 1871, doyen de la Commune de Paris. Il échappera à la répression des Versaillais en se réfugiant à Neuchâtel où il meurt à 83 ans.
-janvier 2005 -Ce futur ouvrage, provisoirement intitulé : "Charles Beslay, du bagne de Glomel à la Commune de Paris", sur lequel je travaillais, espérant le sortir en 2006, vient de voir le jour. Un descendant de la famille Beslay, Philippe Richer, planchait, lui aussi, depuis des années sur le même sujet. Son livre, intitulé "Charles Beslay, le bourgeois de la Commune" vient de sortir aux éditions Dittmar (371 rue des Pyrénées 75020 Paris). Un livre remarquable que je ne puis que recommander à tous les lecteurs des "Bagnards" (35 euros). Mes voyages à Neufchâtel ou à Lausanne, mes recherches à la Bibliothèque Nationale, n'auront pourtant pas été vaines : plaisir et émotion m'ont comblé de bonheur durant cette année de travail et Charles Beslay, grâce à Philippe Richer, est enfin sorti de l'oubli. Aucun regret donc ! Et bravo encore à Philippe Richer pour cet ouvrage magistral !
DERNIÈRE HEURE Le livre de Philippe Richer vient d'être réédité fin 2005 chez Keltia Graphic... à 18 euros et avec préface de Jean Kergrist. Charles Beslay revient vivre parmi les siens.
Paru en mars 2002
"La Veuve" théâtre
80 pages, 5 euros
Au cours de ces trente dernières années, parallèlement aux textes que j'ai moi-même interprétés, j'ai écrit une bonne quinzaine de textes de théâtre. Deux textes ont déjà été publiés (Chez Maspéro et Oswald... cf. au chapître biographie). Certains ont été portés à la scène, d'autres jamais. Les éditions Ton Doubl (Langoélan 56) viennent d'en entreprendre la publication complète, à raison d'un ou deux textes par an. La Veuve est le premier de cette série.
La référence à
l'agriculture durable ("Théâtre complet
issu de l'agriculture durable") se justifie doublement. Tout
d'abord la plupart de ces textes sont enracinés dans le
milieu rural, celui que je connais le mieux. Ensuite, contrairement
à mes clowns, ils prennent beaucoup de recul par rapport
à l'actualité. Durables donc, au sens où
ils invitent au long terme.
En plus de l'humour, point
commun de ces pièces, on retrouve aussi, à travers
différents thèmes, une interrogation centrale :
comment concilier le politique, objet d'une stratégie
de pouvoir, avec l'écologie, affaire de respect
(des consciences, de la biodiversité, des ressources planétaires).
Comment la technocratie, qui se donne toujours comme rationnelle,
sombre très souvent dans l'irrationnel. La sortie de La
Veuve en pleine période électorale est une coïncidence
qui me plait. Électeurs et candidats peuvent s'y retrouver.
L'histoire de cette veuve refusant
le passage d'une route dans son champ, sous prétexte qu'elle
y a enterré sa chèvre, pourrait très bien
se passer dans l'Est parisien où un projet d'aéroport
se heurte à la présence d'un cimetière de
la dernière guerre mondiale. La pièce a été
montée par une troupe de l'île de Ré, en référence
au pont construit par Bouygue. Aujourd'hui le projet pourrait
être un incinérateur et la route s'appeler, pourquoi
pas, Nationale 164. Le peuple dont il est question pourrait s'appeler
Bretagne, Afghanistan ou Palestine. À chacun d'imaginer.
Il s'agit d'une fable !
La Veuve est a été jouée en avril
2002 par la Compagnie Agora de Ercé sur Liffré
(35).
Paru en août 2001
"Conseils à Gogo" (texte Jean Kergrist, dessins de Nono)
aux éditions "DES DESSINS ET DES MOTS" (Bannalec-29)
"En 25 ans de Bretagne buissonnière, les chemins du clown-conteur Jean Kergrist et du dessinateur Nono se sont souvent croisés. Les voici aujourd'hui attelés à la même carriole, chevaux fougueux posant au grand galop leurs bombes hilarantes aux tournants de nos voies charretières."
140 pages, 13 E
35 conseils pour accompagner les 35 heures. Conseils de réussite sociale à prendre un à un, à jeun, chaque matin.
Ne pas dépasser la dose prescrite.
Risque d'effets secondaires (hyper hilarité)
Paru en juin 2001
"La gavotte du cochon"
TON DOUBL (Langoëlan -56) éditeur de "Grand
bal à Saint Lubin" et de "Flora"
vient de sortir "La gavotte du cochon" en format
de poche (Impression Keltia Graphic de Spézet, distribution
Coop Breiz). En vente chez l'auteur, l'éditeur,
les libraires (cf tarifs, bon de commande, contacts)
On y trouvera les quatre textes constituant le spectacle actuel ainsi que cinq autres nouvelles voyageuses. Balade tragique et drôle, allant des rives gelées de Vladivostok aux monastères orthodoxes des îles grecques...
120 pages 9 Euros
commentaire sur le site Eireann :
http://eireann561.canalblog.com/archives/2008/02/12/7922022.html
Un collectif de nouvelles (paru en
mai 2001)
"Crachins" nouvelles fraîches de Bretagne
Douze auteurs (dont Jean Kergrist) volent à votre secours. Au risque de leurs peaux, ils ont exploré par tous les temps ces bretagnes qui crachent. Ces Bretagnes que l'on vous cache...
À l'arrivée : douze nouvelles mettant les pieds en des chemins buissonniers d'une Bretagne impertinente.
les 6.000 premiers exemplaires étant déjà épuisés, l'éditeur a procédé à un deuxième tirage.
éditions Baleine
distribution le Seuil
305 pages
12,20 euros
Paru en juin 2000
"Flora"
"elle avait l'âme à fleur de peau"
"le Printemps" Botticelli (détail) Musée des Offices Florence
12 euros
Décembre 1999 : une nouvelle édition de
"Grand bal à
St Lubin"
"Grand bal à St Lubin", le livre, en est à plus de 7.000 exemplaires
vendus. TON DOUBL, éditeur récemment installé
à Langoélan (56) vient de sortir une nouvelle édition
format de poche, imprimée par Keltia Graphic de Spézet
et distribuée par Coop Breiz. En vente chez l'auteur,
l'éditeur, les libraires (cf tarifs, bon de commande, contacts)
- 9 euros
La version en breton (traduction Jean-Yves Plourin) éditée
par Skol Vreiz (Morlaix) est également toujours
disponible.
La première parution
de ces contes fut saluée par deux écrivains bretons,
pourtant frères ennemis :
Pierre Jakez HELIAS :
"En ces temps où pullule la romancerie fade
ou agressive, il est tonifiant de lire des "inventions"
d'où le bavardage est exclu et où l'humour confère
à l'observation une force extraordinaire".
(ORTF)
Xavier GRALL :
"Une oeuvre musclée,
pleine de finesse, de truculence et de bonté. Kergrist
est de Bretagne et ses héros - fermiers, curés,
paysannes, chiens et loups - sont de ce pays dont le coeur n'en
finit pas de battre. Lisez ce petit livre. Il a la densité
d'une terre vieille et magique, lourde de rires, de vie et de
rêves" (La VIE)
couverture Irène Le Briéro
9 euros
les autres ouvrages :
-"Ici bat mon pays", Paragraphes littéraires de Paris,1971
-"La raffinerie baladeuse", Maspéro, 1972
-"Massacre à Chambéry", Oswald, 1973
sont épuisés... comme l'auteur à la fin de cette page !
|
|
|
|
|